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« Faire de DéClics Numériques l’accélérateur de la reconversion vers les métiers du numérique pour toutes les personnes inscrites à France Travail. »

SEMAINE DES MÉTIERS DU NUMÉRIQUE. Le 22 janvier 2024, Diversidays et France Travail ont signé un partenariat national pour permettre à chacun et chacune de prendre sa place dans les métiers du numérique. Rencontre avec Iris Avital, Directrice du développement et des programmes de Diversidays.

Publié le  25/01/2024

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Signature de la convention de partenariat entre Thibaut Guilluy (DG de France Travail) et Anthony Babkine (DG et cofondateur de Diversidays) et les membres de l’équipe Diversidays lors de la Semaine des métiers du numérique à Nantes, lundi 22 janvier 2024.

 

Comment est née Diversidays ?

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Iris Avital : Diversidays est née d’un constat : la France regorge de personnes ayant une appétence pour le numérique et la Tech, et d’entrepreneurs talentueux dans le domaine. Pourtant, ce secteur manque encore de diversité et malgré leur détermination, de nombreux talents font face à des obstacles (manque d’informations, d’accompagnement, de financement ou de conseils d’orientation…).
Depuis 2017, notre mission est de les accompagner et de favoriser l’égalité des chances dans les carrières et l’entrepreneuriat dans le numérique. Comment ? En proposant des programmes sur-mesure pour faire bouger les lignes à tous les niveaux avec nos partenaires (France Travail, Google.org, l’Agefiph, l’APEC, AXA,...). 

 

Le 22 janvier 2024, Diversidays et France Travail ont signé un nouveau partenariat stratégique, de quoi s’agit-il ?

I. A : Ce partenariat vise à faire de DéClics Numériques l’accélérateur de la reconversion vers les métiers du numérique pour toutes les personnes inscrites à France Travail. DéClics Numériques est l’un des trois dispositifs clés de Diversidays : c’est un programme rapide, gratuit, 100 % en ligne, accessible à toutes et à tous, qui vise à faciliter la reconversion professionnelle vers les métiers du numérique.

Concrètement, nous démystifions le secteur : les demandeurs d’emploi découvrent les métiers, les formations qui y mènent, s’initient à des outils de recherche d’emploi, et rencontrent les recruteurs et les formateurs de leur région. Ce programme est soutenu par France Travail (ex-Pôle emploi) depuis son lancement en 2020. Nous signons aujourd’hui une nouvelle convention nationale de partenariat de trois ans avec France Travail pour aller plus loin !
 

« Nous avons déjà soutenu 10 000 personnes en trois ans, nous souhaitons en accompagner 10 000 de plus à horizon 2026. »


Quel est l’objectif de ce partenariat ?

I. A : Notre objectif est de doubler le nombre de talents accompagnés par le programme ! Nous avons déjà soutenu 10 000 personnes en trois ans, nous souhaitons en accompagner 10 000 de plus à horizon 2026. Ce nouveau partenariat va nous permettre de faire connaître le programme partout en France ; de fédérer l’écosystème numérique pour accompagner les demandeurs d’emploi et les orienter vers des formations et des jobs présents sur leur territoire.

Nous pourrons également analyser l’évolution de l’appétence pour les métiers du numérique à travers notre Observatoire des diversités et du numérique, et accompagner les entreprises vers plus d’inclusivité. Dernier point clé de ce partenariat : nous intégrerons au programme un outil de mesure d’impact renforcé pour toujours gagner en efficacité.
 

À qui s’adresse DéClics Numériques ?

I. A : DéClics Numériques s’adresse à toutes celles et tous ceux qui sont intéressés par le numérique mais ne savent pas toujours comment se lancer. Entre nombre de métiers, de formations, de compétences ; multiplicité des offres d’emploi, etc. : quand on ne connaît pas le secteur, il peut apparaître comme une jungle ! Sans compter les fausses croyances sur le secteur et l’autocensure.
Avec DéClics Numériques, nous essayons de lever ces barrières pour permettre à chacun et chacune de prendre sa place dans le secteur. En particulier toutes les personnes qui y sont moins présentes, comme les femmes, les personnes en situation de handicap, les profils issus de zones rurales ou de quartiers prioritaires de la ville (QPV).
 

« Dans les six mois suivant leur participation à DéClics Numériques, 34 % des demandeurs d’emplois accompagnés retrouvent un emploi, et 25 % se lancent dans une formation. »


DéClics Numériques existe depuis 2020, quel est le bilan de ce programme ?

I. A : En trois ans, DéClics Numériques a déjà accompagné plus de 10 000 personnes, dans 10 régions, sur 15 éditions régionales. Selon les chiffres de France Travail, dans les six mois suivant leur participation à DéClics Numériques, 34 % des demandeurs d’emplois accompagnés retrouvent un emploi, et 25 % se lancent dans une formation. Ces chiffres témoignent de l’impact du dispositif que nous nous apprêtons à démultiplier aux côtés de France Travail. 
 

Vers quels métiers les bénéficiaires de DéClics Numériques peuvent-ils s’orienter ?

I. A : Vers plus de 800 métiers ! Le numérique ne se limite pas aux startups ou aux entreprises de la Tech, il a l’avantage d’être transverse. Web designer, UX designer, développeur, data scientist, manager, product developer, community manager, chef de projet digital… En tant que salarié ou en indépendant, le numérique offre de nombreuses opportunités professionnelles ! 
 

Quand aura lieu la prochaine édition de DéClics Numériques ? 

I. A : La prochaine édition de DéClics Numériques aura lieu le 6 février 2024, avec un lancement en direct de Lille que chacun et chacune peut suivre de chez soi. C’est le moment de vous inscrire pour y participer ou de partager l’information. Lancez-vous, c’est vous qu’on attend !
 

3 QUESTIONS À… Hanan Rebaïa, alumni DéClics Numériques : « Il faudrait faire sauter la barrière des diplômes à l’entrée et se concentrer sur les compétences »

Comment avez-vous découvert DéClics Numériques ?

Hanan Rebaïa : J’ai découvert DéClics Numériques en avril 2022 grâce à une amie qui avait reçu un mail de Pôle emploi à ce sujet. Au départ, je n’étais pas intéressée, mais elle m’en a reparlé et j’ai finalement participé à l’événement de lancement du programme. J’ai tout de suite accroché : j’ai découvert des métiers, des formations, des personnes qui s’épanouissaient dans le numérique. Je me suis dit : « OK, je fonce ! ».

Concrètement, comment s’est passée votre reconversion vers les métiers du numérique ?

H. R. : Ancienne secrétaire médicale, je n’avais pas vraiment un pied dans ce secteur professionnel. Il y a eu des moments très compliqués pendant lesquels je me suis sentie isolée : une reconversion professionnelle, ça peut être difficile. Mais pour moi, Diversidays a été une vraie rencontre. Le fait d’entretenir le contact avec des participants au programme m’a donné de la force. J’ai mis du temps à trouver une alternance, mais ça m’a prouvé que j’étais sûre de mon choix et très motivée. 

Quel emploi occupez-vous aujourd’hui ?

H. R. : Je suis en alternance en tant que développeuse informatique dans une entreprise de service numérique (ESN) pour deux ans, et je m’y plais ! C’était l’entreprise de mes rêves, j’espère continuer avec eux. Maintenant que je suis dans le domaine informatique, je vois de superbes opportunités et un secteur porteur. Et j’ai beaucoup gagné en qualité de vie ! Horaires flexibles, tâches qui ne créent pas de grande fatigue physique, possibilité de s’éclater dans son job… Je conseille à tout le monde de se lancer (en y réfléchissant bien, évidemment). Mon seul regret : il faudrait faire sauter la barrière des diplômes à l’entrée et se concentrer sur les compétences. C’est ce qui compte le plus à mon sens !
 

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