« Nous embauchons, chaque mois, 750 auxiliaires de vie à l’échelle nationale et 150 en Ile-de-France »

Quelques mots pour nous présenter Vitalliance ? 

Vitalliance est une entreprise qui a une vingtaine d’années. Nous intervenons auprès de personnes en situation de dépendance, nos auxiliaires de vie interviennent à domicile 7 jours sur 7, 24 h sur 24. Nous comptabilisons 160 agences au national et 35 agences sur Paris et les départements franciliens. Je suis directrice des projets, ce qui me permet de travailler à la performance de notre réseau. Le service comporte un pôle recrutement, c’est la raison pour laquelle nous collaborons étroitement avec France Travail. 
 

Quel a été votre parcours pour arriver à cette fonction ? 

Je suis entrée chez Vitalliance il y a dix ans en tant que responsable d’agence en région Pays-de-la Loire après un cursus de formation juridique et plusieurs expériences dans le monde socio-judiciaire et tutellaire. Le fil conducteur de mon parcours, c’est vraiment l’accompagnement de personnes en situation difficile, en situation de fragilité. Notre rôle est d’aider les personnes à avoir une vie « meilleure » en tentant de gommer leurs contraintes grâce à l’accompagnement adapté que nous leur apportons.  
 

Sur quels métiers recrutez vous le plus ? 

Nous recherchons surtout des auxiliaires de vie. Nous embauchons, chaque mois, 750 auxiliaires de vie à l’échelle nationale et 150 en Ile-de-France. Ils ont pour mission d’intervenir au domicile des clients sur des gestes du quotidien comme l’aide à la toilette, la préparation des repas.  Nous les accompagnons dans leur évolution professionnelle en les formant, par exemple à des gestes spécifiques utiles pour soulager certains handicaps.

Ces personnes peuvent aussi évoluer vers les métiers d’auxiliaire de vie référent (avec des activités de coordination entre auxiliaires de vie et le client), d’auxiliaire de vie formateur au sein d’UNIFADOM, le centre de formation à nos métiers. Elles peuvent aussi devenir chargé de clientèle, responsable d'agence ou encore évoluer sur un poste d'aide soignant chez l’un de nos partenaires.
 

Quelles actions mettez-vous en place pour permettre la réorientation de demandeurs d’emploi vers ces métiers qui recrutent ? 

Nous travaillons en collaboration avec France Travail, au niveau national, régional et local. En Ile-de-France, nous avons développé des ateliers sectoriels avec les équipes de France Travail pour permettre aux demandeurs d’emploi de découvrir ces métiers et de bénéficier d’une détection de potentiel. A l’issue, un job dating permet à ces personnes d’être directement recrutées si elles ont la formation et/ou l’expérience dans ces métiers.

Quand il s’agit d’une reconversion professionnelle, nous proposons, en lien avec France Travail, une immersion professionnelle qui permet de confirmer leur projet. A l’issue, le demandeur d’emploi peut bénéficier d’une formation POEI (préparation opérationnelle à l’embauche individuelle) pour une durée d’un mois avec UNIFADOM, notre centre de formation. Nous proposons aussi des formations d’auxiliaire de vie aux familles, en alternance, pour tout public adulte ayant ce projet professionnel.  
 

Des conseils aux personnes qui souhaitent s’orienter vers ces métiers ? 

Ce n’est pas un métier que l’on peut exercer par défaut. Le lien humain est primordial et quand on a conscience de cela, ce sont vraiment des métiers porteurs de sens. J’ai encore en mémoire ce que m’a dit une personne en situation de handicap. « Grâce à vous, j’ai une vie meilleure et je peux faire des choses incroyables ».    

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