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Semaine des métiers du numérique. A la découverte du code !
A travers plusieurs ateliers vivants, allant jusqu’à la découverte du codage, la Semaine des métiers du numérique a fait le plein dans la métropole rennaise. Un exemple chez Simplon, organisme de formation inclusif.
Publié le 27/01/2023
Dans les locaux de Simplon, à Rennes, la concentration ne faiblit pas. Les 14 demandeurs d’emploi venus participer à cette matinée de formation au codage boivent tous les paroles de leur professeur d’un jour. Pour eux, ces heures passées au contact de cet univers numérique et digital est pour certains eune révélation, pour d’autres déjà une confirmation de leur attrait pour ces métiers du numérique. « C’était pour voir dans quelles directions partir. A la base, j’ai fait de la programmation basique en Afrique, mais on n’était pas trop outillé pour cela. Je n’ai jamais peu faire quelque chose de concret, explique Komla, jeune Togolais, arrivé en France depuis quelques mois et depuis en quête d’un job. J’ai voulu voir, ici, quels étaient les outils qui pouvaient être à ma disposition comme les opportunités qui pouvaient exister. Et je vois que le secteur est demandeur, je préfère donc y rester ». Un enthousiasme partagé par les autres apprentis d’un jour. Notamment par Sarah, ancienne traductrice et enseignante, en pleine reconversion. « J’ai profité de cette semaine des métiers du numérique pour assister à la présentation du métier de développeur chez Alt à Pacé. Mon projet est assez clair : je veux m’orienter vers le développement web. L’idée de ces ateliers était de confirmer si c’était fait ou pas pour moi, et, par cette initiation au codage, de mettre les mains dans le cambouis d’une certaine manière… On a fait une approche du code par le jeu et je suis plutôt contente : ça confirme bien mon projet. Le métier me plait, il est porteur, cet atelier m’a permis de vérifier si ça me plaît vraiment, que j’ai la logique qui convient », glisse-t-elle tout sourire.
Aurélie Jouet : « Montrer que tout le monde peut aller dans ce domaine »
Chez Simplon, installé à Rennes depuis 2020, les chargées de projet formation Marine Deliquaire, Syvlaine Latinier et Amélie Picquenot apprécient. « Après avoir dû le faire chez des partenaires, c’est assez plaisant de pouvoir accueillir dans nos locaux. C’est intéressant, dans le cadre de cette Semaine d’ouvrir nos portes aux demandeurs d’emploi qui se questionnent sur le numérique mais aussi de pouvoir échanger en lien avec Pôle emploi et l’ensemble des acteurs qui y participent pour identifier les meilleurs sujets. Là, pour cette demi-journée, par cette initiation de 3 h au développement : d’abord par une acculturation au numérique pendant 90 minutes, avec une approche des différents langages avant de mettre les mains dans le code pour le reste de la formation », indique ainsi le trio, qui peut rapidement intégrer des participants à l’atelier matinal à des formations plus longues. « On est un centre de formation inclusif, sans pré-requis de diplôme. Chez nous, ce qui compte, c’est de nous prouver la motivation ! On propose des formations courtes de six semaines, appelées SAS, qui permettent de découvrir les métiers du numérique et vont jusqu’au développement, c’est-à-dire les premières lignes de code. On a également des périodes de formations plus longues sur six/sept mois, qui se poursuivent par un an d’alternance. On cible vraiment le public le plus éloigné du numérique, à savoir les femmes, les personnes en situation de handicap, les habitants des quartiers prioritaires, les jeunes ou encore les moins jeunes. On travaille main dans la main avec Pôle emploi depuis notre arrivée à Rennes, ça se passe très bien et ça faisait sens de proposer cet atelier », confient encore les trois chargés de projet formation. « Le but de cette demi-journée était vraiment de voir si le codage leur plaît, leur correspond. Ça permet vraiment d’appuyer ou bien de réorienter si besoin. C’est d’autant plus important pour nous que Simplon le fasse, car ce sont des formateurs inclusifs. Ça permet de montrer que tout le monde peut aller dans ce domaine, notamment les femmes qui ne représentent, pour le moment, que 7% aujourd’hui des effectifs dans la technique du numérique », glisse Aurélie Jouet, conseillère entreprises et référente numérique à Pôle emploi Rennes Nord. Après cette Semaine remplie d’ateliers ayant fait le plein, le secteur numérique peut avoir le sourire : les candidats motivés existent.
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