« Travailler sur les toits de Paris représente une forme de liberté »

Pouvez-vous présenter et nous présenter votre parcours pro ? 

 Je m’appelle Yae, j’ai 25 ans, et j’exerce le métier de couvreuse. Concrètement, il s’agit d’intervenir sur les toits, que ce soit pour des recherches de fuites, des réparations, ou encore de la construction.

C'est une vocation/reconversion ? 

 Je suis arrivée dans le domaine après le bac, après d’autres expériences professionnelles brèves. J’hésitais entre un métier manuel et des études universitaires, et j’ai décidé de devenir couvreuse : pour moi, travailler sur les toits représentait une forme de liberté !

Quel est votre parcours ? 

J’ai fait un CAP au CFA Maximilien Perret, à Vitry-sur-Seine qui m’a permis de me former sur le métier. Selon les parcours, les CAP durent un à deux ans. Je n’ai eu aucune difficulté à trouver du travail par la suite : les opportunités ne manquent pas, et la demande est importante.

Quelles sont les formations nécessaires ? 

Au minimum, il faut un CAP, soit un à deux ans de formation. Mais ensuite, le métier permet de nombreuses évolutions, ce qui est à la fois valorisant et intéressant du point de vue professionnel.

L'ancrage local/francilien, c'est une motivation supplémentaire ? 

Travailler sur les toits de Paris est vraiment exceptionnel ! On apprend beaucoup du point de vue professionnel, en particulier sur le travail du zinc, du plomb et de l’ardoise. Cela fait partie des spécificités parisiennes. Et d’un point de vue plus personnel, travailler sur les bâtiments parisiens est très épanouissant, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un panorama aussi exceptionnel sous les yeux !

Un mot pour quelqu'un qui hésiterait à se lancer ?

Dans nos milieux, nos compétences sont très valorisées. Les évolutions du métier, les spécialisations, la solidarité des équipes, le fait de se dire que l’on a du travail – peu importe dans quelle région – donnent une réelle attractivité au métier.