
Article
Entretien avec Nicolas Isnard, Vice-Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur
Nicolas Isnard, Vice-Président en charge de la Formation professionnelle et de la politique de l’emploi, présente le rôle et les orientations de la Région.
Publié le 24/09/2021
Nous visons 6 687 nouveaux parcours de formation pour les jeunes en 2022.
Nicolas Isnard,
Vice-Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge de la Formation professionnelle et de la politique de l’emploi.
Quel est le rôle de la Région Sud dans le Plan d’Investissement dans les Compétences ?
|
|
Pour la première fois, la Région a signé en 2021 avec l’Etat un Plan d’Investissement dans les compétences pour faire de la formation un levier et gagner la bataille de l’emploi. En octobre 2020, face à la crise sanitaire du Covid-19, nous avons adopté un Plan de reconquête pour l’emploi et la formation des jeunes prévoyant 15 actions phares et 10 millions d’euros supplémentaires. Les métiers de l’environnement, du numérique mais également de l’hôtellerie et du tourisme ont besoin d’une main d’œuvre qualifiée. Parallèlement nos demandeurs d’emplois mais aussi nos jeunes ont besoin d’une réponse sociale et économique pour pouvoir travailler et vivre dans notre Région. Grâce à notre compétence en matière de formation nous mettons en relation des personnes et des besoins et soutenons la relance économique de tous nos territoires. |
Comment s’articule la coopération Région-France Travail, tant en faveur de la montée en compétences des demandeurs d’emploi que de la réponse aux besoins de développement économique ?
La Région a établi dès 2016 un partenariat d’envergure inédite avec France Travail. Sur nos politiques d’emploi et de formation bien sûr, mais également dans les domaines de l’innovation, du développement économique et industriel du territoire. Nous lui confions ainsi 20 % environ de nos achats annuels de formation. Nous déployons ensemble des dispositifs nouveaux, comme « Un parrain, un emploi », et des projets d’innovation numérique tels la Banque Régionale pour l’Emploi et l’Apprentissage, ou d’autres, qui utilisent l’Intelligence Artificielle et le big data au bénéfice de l’action publique et du service rendu aux bénéficiaires et entreprises. En termes de résultats comme de qualité de travail, ce partenariat, renforcé en 2019, est une grande réussite. Le taux d’insertion professionnelle à l’issue des formations régionales est aujourd’hui de plus de 60% et en constante augmentation !
Quelles sont vos orientations 2021-2022 ?
Nous déploierons toutes les solutions proposées dans le Pacte additionnel et relancerons en 2022 nos marchés de formation continue.
2022 sera une année stratégique car nous renouvellerons, en étroite concertation avec les acteurs socio-économiques du territoire, notre schéma directeur en matière de développement économique (SRDEII), et, en corollaire, le Contrat de Plan État-Région pour la Formation et l’Orientation Professionnelle. Ces feuilles de route pour les 6 années suivantes feront, plus que jamais, je l’espère, de l’orientation et de la formation professionnelle des leviers de performance et des creusets d’innovation au service de l’emploi et de nos entreprises. La poursuite de notre partenariat exemplaire est à cet égard essentielle.
Des objectifs nous guident : garantir 50% de jeunes de moins de 26 ans dans nos formations régionales, 30% de nos formations tournées vers notre plan climat Une Cop d’avance.
Plus d'actualités
Article
Un nouveau Pacte Régional d'Investissement dans [...]
Dans la poursuite du précédent Pacte Régional d’investissement dans les Compétences (PRIC) et au vu de l’impact avéré de la formation sur l’accès à l’emploi, l’Etat a souhaité proposer un nouveau plan de formation des demandeurs d’emploi les plus fragiles, afin de mieux répondre aux besoins de recrutements et contribuer au plein emploi.